Commune d'Inguiniel

Degemer mat An Ignel

Quizz Photo du confinement

Grâce aux contributions de quelques personnes, il a été possible d’organiser un quizz photo entre le 8 et le 24 avril. Le principe est simple : vous suivez le compte de la Mairie d’Inguiniel sur un réseau social (Facebook, Twitter ou Instagram) et vous avez accès au quizz photo. Une photo est postée et libre ensuite à chacun de deviner où la photo a été prise (c’est plus ou moins facile selon les photos) et d’apporter d’éventuelles précisions et anecdotes.

Rendez-vous de façon régulière sur la toile 😀

Photo 1 : mercredi 8 avril

Première photo proposée par Marina Laurent. Facile pour débuter 🙂

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Réponse : il s’agit de la chapelle St Cornély située au hameau de Lochrist. Vous pourrez l’admirer à la fin du confinement puisqu’un chemin de randonnée passe juste devant : le circuit du chevreuil.

Précisions gentiment apportées par Virginie Le Pestipon : La chapelle de Lochrist, construite aux environs de 1605, a été agrandie et restaurée en 1837. Un enclos entoure toujours ce monument, un cimetière occupait la surface jusqu’en 1944, date de la dernière sépulture. A 300 mètres on trouve son calvaire.

Photo 2 : jeudi 9 avril

Une photo prise par Florian Pasco il y a un an ou deux. Plus difficile cette fois-ci !

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Réponse : il s’agit de la fontaine située à Mané Hingant, à l’Ouest de la forêt communale de Lann Bourgeol. Cet ancien lavoir a fait l’objet d’une chouette rénovation entre décembre 2016 et septembre 2017 initiée par une équipe de bénévoles, riverains pour la plupart. La fontaine est accessible depuis le domaine public en empruntant la route de Lanvaudan. A mi-chemin entre Poulgroix et Mané Bihan. Ici.

La photo de Florian figure aussi sur la page Wikipédia consacrée à Inguiniel. Page qui par ailleurs a été grandement enrichie par la participation de plusieurs personnes.

Photo 3 : vendredi 10 avril

Encore de la pierre sur cette photo prise par Maël Morin.

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Réponse : Ce puits se trouve en bas de la rue de la résistance (rue qui part du bourg en direction de Kernascléden). Il est situé en hauteur par rapport à l’ancienne mare aux canards (ruisseau du Dorvour), bordé de quelques beaux arbres.

Photo 4 : samedi 11 avril

Aujourd’hui, petit voyage dans le temps, jusqu’en août 1994 avec cette photo proposée par Marion Canno. Reconnaissez-vous cet endroit ?

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Réponse : Beaucoup ont reconnu la place des tilleuls, dans le bourg, là où se trouve la caserne des pompiers. La difficulté venait ici du fait que le bâtiment au fond est aujourd’hui deux fois plus large et… tout bleu. Mais les grandes portes de la caserne, même si elles ont été changées depuis, demeurent à ce jour les plus grandes ouvertures que l’on puisse observer dans le bourg.

Précision apportée par Marion Canno : Inguiniel à remporté le 2ème prix du concours d’animation inter-communes organisé par le Ouest-France et le Crédit Mutuel de Bretagne à l’occasion de la 3ème Cyclo Ouest France à Plouay.

Photo 5 : mardi 14 avril

Quittons à nouveau le bourg et retournons à la campagne, dans un lieu bien verdoyant que seuls les randonneurs et curieux les plus aguerris reconnaîtront 😉 La photo a été proposée par Marina Laurent.

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Réponse : Il s’agit du château de Kerascouet (ou Kerascoët ?). C’est une propriété privée, il n’est donc pas possible de le visiter. Un monument qui a fait parler de lui pendant la seconde guerre mondiale, en témoignent les diverses contributions laissées par les participants au jeu :

Selon Elsa Lamalle, les ailes latérales ont été rajoutées en 1865 par le propriétaire d’alors, le général Joseph Fraboulet de Kerlaédec. Le château a été racheté en 1887 par la famille Grout de Beaufort qui en est toujours propriétaire aujourd’hui. La situation très isolée du château, à l’orée d’un grand bois, loin de toute agglomération, en a fait un nid de la Résistance Morbihannaise pendant l’occupation Allemande entre 1940 et 1944.

Laurence Le Troëdec dit se souvenir qu’il était question, dans un bulletin communal, d’une visite du Général de Gaulle dans ce château. C’est Stéphane Le Parc qui a trouvé le bulletin en question : l’édition de 1997. Le Général De Gaulle a effectivement passé une nuit, à titre privé, du 25 au 26 juillet 1947. Jean-Claude Le Calve rajoute qu’une question en rapport avec cet événement avait été posée lors d’un interquartier, puisque le général de Beaufort, propriétaire du château, n’était autre que le maitre de camp du général De Gaulle. La voiture de ce dernier était restée embourbée quelque part sur la route menant au château lors de sa visite.

Photo 6 : mercredi 15 avril

Aujourd’hui on s’attarde sur un détail grâce à cette photo de Florian Pasco prise sur un monument de la commune. Qui saura expliquer la signification de ces ornements ?

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Réponse : Il s’agit de la porte de la façade Sud de la chapelle Saint Claude que l’on trouve… au lieu-dit Saint Claude 🙂

Pour ce qui est des détails, Marylaure Canno nous apprend que la chapelle a été édifiée au XVIIème siècle. La porte est accostée de part et d’autre par deux impostes au dessus desquels sont sculptés un animal d’un côté et un homme de l’autre.

Quant à la sculpture centrale qui fait penser à un calice accosté de deux chimères, Stéphane Le Parc nous fait remarquer que la partie centrale pourrait évoquer une coquille Saint Jacques, chose que l’on retrouve sur les lieux de passage vers Saint Jacques de Compostelle.

Photo 7 : jeudi 16 avril

Aujourd’hui, une photo prise par Gwendal Urvois lors d’une balade champêtre (et plutôt automnale à priori) mais comment savoir où exactement ? Les paris sont lancés !

Réponse : Cette photo a été prise lors d’une balade dans la forêt communale de Lann Bourgeol. Il est vrai que ça aurait pu être n’importe quel bois ou forêt, mais n’oublions pas que seuls les lieux visibles depuis l’espace public (ou ouvert au public) sont en jeu. D’ailleurs il y a quelques autres bois et forêts sur le domaine public à Inguiniel… peut-être pour de prochaines photos ?

Photo 8 : vendredi 17 avril

Attention, un petit piège aujourd’hui proposé par Laurence Le Troëdec qui nous transmet cette photo prise sur la commune par François Dagorn en 1967. C’est quoi ? C’est qui ? C’est où ?

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Réponse : Ce calvaire est appelé « La croix du marquis » par les riverains. A l’époque de la photo, il se situait au bas de la rue qui prendrait plus tard le nom de Louis Le Moënic. Mais pour faire place à l’aménagement urbain, la croix du marquis a été déplacée de quelques mètres vers la droite (quand on tourne le dos à l’église). Pour l’apercevoir, il faut emprunter une ruelle sans nom qui rejoint Kergal Vras à travers bois et bosquets. Ce chemin faisait partie d’un circuit de randonnée qui est aujourd’hui partiellement fermé car il nécessite quelques aménagements de sécurité.

En ce qui concerne la croix du marquis, Stéphane Le Parc a été le premier à rappeler qu’elle a été érigée à la mémoire du marquis de Cunffio qui a été fusillé par le marquis de Pont Calleck en sortant de la messe en 1675. Le cheval a trainé le marquis de Cunffio jusqu’au bas du bourg où il est mort.

De son côté, Virginie Le Pestipon a retrouvé le fruit d’anciennes recherches qu’elle avait menées pour le plaisir. Elle avait en effet trouvé dans les archives de la bibliothèque de Bretagne un document édité par l’Umivem, association pour la protection du patrimoine dont voici un extrait :

Il y avait là jadis, vous diront les anciens du quartier, un noble qui, chaque année, était obligé d’aller à Pontcallek faire acte de vassalité, il apportait au Marquis un cadeau de peu de valeur : un poulet, une douzaine d’œufs, mais il reconnaissait par ce geste qu’il était le vassal de l’autre le seigneur. Il arriva au sire de Cunffio d’accéder lui-même au titre de Marquis et de ce jour, il se crut libre de supprimer le geste qu’il avait fait jusque là : je suis son égal, je n’ai plus à m’humilier devant lui. Le sire de Pontcallek tenait à son sang et à ses droits. Il va consulter une sorcière pour agir à coup sûr. Celle-ci étale les cartes. – « Oh ! dit-elle, je vois le sang qui coule ! ». Il y avait beaucoup de cœur et de carreau. – « Je vois, continue-t-elle, la haine entre deux hommes. Le plus puissant veut se venger du plus faible. Mais celui-ci est protégé par une fée qui assistait à sa naissance et qui lui a fait ce don que personne ne pourra rien contre lui, si cet homme qui l’attaque touche à la terre, à la pierre ou bois. Vois, Marquis, ce que tu peux faire ! ». Le marquis lui aurait donné une bourse de pièces d’or en disant : « Je tiens ma vengeance ! ». Et le dimanche suivant, pendant la messe, il se cachait dans le grenier de la ferme, juste devant l’église d’Inguiniel, à droite de la route qui part vers Kernascléden ; et du pailler, par la petite fenêtre du pignon, il guettait la sortie du Marquis de Cunffio. Celui-ci arrive, monte à cheval. Un coup de feu part de la paille, abat l’homme ; le pied reste pris dans l’étrier, le cheval fou dévale toute la pente vers le Sud, entraînant le corps qui ne se détache qu’au tournant en bas de la colline, là où la famille fit dresser ensuite la croix qu’on appelle la Croix du Marquis.

On ajoutera sur un ton plus bas : méfiez-vous. Ceux qui meurent de mort violente ainsi ne trouvent pas le repos et les nuits de tempête, quand le grand vent souffle sur les arbres et les talus, ne passez pas dans ce chemin, vous entendriez le galop du cheval fou qui entraîne le cadavre du Marquis.

Umivem

D’autres sources parlent d’un duel entre les deux hommes plus que d’une fourberie dans laquelle Le marquis de Pont Calleck est caché. Mais dans tous les cas, le détail récurrent est bien que le Marquis de Pont Calleck devait avoir les pieds sur la paille puisque la sorcière lui avait dit que le marquis de Cunffio ne pouvait être tué par quelqu’un ayant les pieds sur de la terre, de la pierre ou du bois.

Photo 9 : samedi 18 avril 2020

Une image quelque peu insolite pour ce jour, proposée par Maël Morin. Rappelons qu’il n’y a pas de plage à Inguiniel 🙂

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Réponse : Alors cette pancarte est accrochée à un vieux tronc d’arbre à côté de l’ancienne « mare aux canards », à l’angle de la rue de la résistance et de la rue des ajoncs.

La mare aux canards était un petit étang artificiel créé le long du Dorvour. Le Dorvour, qui prend sa source quelque part dans l’ancienne carrière d’Er Fetan (lotissement des ajoncs), est un affluent du Pont er Len, lui-même affluent du Pont er Bellec, lui-même affluent du Cunffio, lui-même affluent du Scorff. Autrement dit, si vous pissez dans la mare aux canards, vous pissez dans la rade de Lorient (pareil si vous jetez un mégot de cigarette à la porte de la salle des sports soit dit en passant).

Bref, la mare aux canards était entretenue par les agents communaux, notamment Robert, Michel et Armel pour ceux qui les ont connus. Mais cette mare a bientôt été envahie par une algue qui résistait à tout traitement « pas trop nocif » et qui restait même lorsque le fond de la mare était raclé à coup de tractopelle. Lorsqu’une solution naturelle a été envisagée (intégrer des carpes koï), les canards et les oies étaient déjà tous partis et la décision avait déjà été prise de reboucher la mare. Le problème c’est que la terre s’est infiltrée dans le sol et est partie on ne sait où. Du coup ce chantier est toujours à l’arrêt aujourd’hui (il ne faudrait pas risquer de jeter trop de terre dans une nappe phréatique !). Il faudrait une étude plus approfondie pour refaire le lit de la rivière depuis sa source jusqu’à ce qu’elle prenne de la force, au bas de la rue de la résistance, en direction de Pont er Len.

Photo 10 : lundi 20 avril 2020

En ce lundi sous la pluie, c’est Marion Canno qui vous propose de découvrir un lieu tout au bout d’une impasse que personne n’emprunte jamais à Inguiniel. Qui connait ?

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Réponse : Il s’agit de la volière qui se trouve… impasse de la volière, à Kerihouai Vihan (à droite après la zone artisanale direction Plouay). Coin bien tranquille pour les faisans 😀

Photo 11 : mardi 21 avril 2020

Vu la météo, on ressort les photos de l’hiver avec celle toute mimi que nous propose Delphine Le Stang. Pas trop difficile de retrouver le lieu, mais qu’en est-il de son histoire ?

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Réponse : On est bien sur la place de l’église, sur le petit chemin pavé entre la Mairie et l’église et il s’agit bien évidemment de la boite aux lettres du père Noël installée depuis 2 ans au mois de décembre par Christophe et Christelle afin que le père Noël puisse répondre aux enfants (grands et petits) qui lui envoient du courrier.

Photo 12 : mercredi 22 avril

Encore un retour dans le temps proposé par Marion Canno. Photo prise en 1994. Mais où se trouve donc cet endroit ?

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Réponse : Il s’agit de la rue de l’école qui se trouve… à côté de l’école Sainte Thérèse. C’est une rue à sens unique qui désert principalement le lotissement des hirondelles, donc pas une rue très fréquentée aujourd’hui. Et elle est quasi intégralement lotie si bien qu’on n’y retrouve plus de fossés ni de grandes bandes enherbées.

La photo a été prise très exactement le 29 mai 1994 à l’occasion du premier festival de motos, tracteurs et cycles anciens organisé par le Rétromanivelle et l’école Sainte Thérèse.

Photo 13 : jeudi 23 avril 2020

Un voile de mystère entoure ce petit calvaire photographié par Marina Laurent. Où donc se trouve t il ?

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Réponse : C’était peut-être un poil trop spécifique cette fois-ci puisque seuls les riverains ont pu reconnaître, d’autant que rien ne ressemble plus à la croix d’un calvaire que la croix d’un autre calvaire 🙂 Celui-ci se trouve à Locunel, au bas du village.

Photo 14 : vendredi 24 avril 2020

Allez. Dernière photo de notre quizz et on finit en beauté avec une ultime photo retro que nous a ressortie Marion Canno. Nous voilà replongés à la fin des années 50. Vous reconnaissez ?

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Réponse : Il s’agissait de la station Fina Lucie LE SAUX qui se trouvait au bas de la rue Louis Le Moënic, direction Plouay. Le bâtiment existe toujours, mais enceint dans une propriété privée, il ne fait plus office de station service ni de garage de réparation auto 🙂

Un grand merci à Marina LAURENT, Florian PASCO, Marion CANNO, Maël MORIN, Gwendal URVOIS, Laurence LE TROËDEC et Delphine LE STANG qui ont rendu ce jeu possible en envoyant leurs photos 🙂

Et un grand merci également à Elsa LAMALLE, Virginie LE PESTIPON, Marylaure CANNO, Stéphane LE PARC et Jean-Claude LE CALVE qui ont spontanément apporté moult détails croustillants permettant à qui le souhaite d’enrichir sa connaissance de notre commune 🙂